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Dans la section, peu étendue, d’Art religieux, nous ne voyons guère à citer que Pièta, de Raoul Carré, et l’ensemble de la décoration de l’église de Meudon, fort consciencieux travail dû à la collaboration de Lemaître Ivanna et André-Hubert.

Rappelons les curieuses recherches de Colorations de marais salants au bourg de Batz, par Volot ; les délicates études de Lavoué sur Mayence ; le Matin, avec de petits bateaux, correctement alignés au repos, par Paul-Elie Dubois, dont l’envoi se complète par Fin du jour ; un bon alignement de maisons, par Malo ; Chalon-sur-Saône, Vieux toits ; place Saint-André-des-Arts, par Andrey-Pré vost ; Haut fourneau, par Charlet. Voici de Anspach un Nu de blonde en triomphale lumiè re ; un Nu en clair-obscur, de Klementieff ; Femme de cuisine, très significative, par Katsumata ; les Trois amis, solidement posés, par Kamir ; Quatorze juillet, par Delgobe-Deniker ; Fandango basque, effet mouvementé dans une joyeuse note de coloris, par Delétang, qui expose encore un Danseur basque, haut monté en couleurs : Dantzaris ; Portrait de Mme W.., vouée au bleu, mais d’un joli caractère artistique, par Cossio del Pomar ; un curieux Portrait d’Arlette Boucard, par T. de Lempicka ; Nature morte, par Grunswegh ; Maison de l’antiquité, d’une bonne couleur locale, par Nihei ; Nature morte, par Schuster, puis Fleurs, de Legrand.

Après un coup d’œil à un Nu de Sanyu, à une Rue de Buci, fidèlement évoquée par Hourtal, nous observerons les prestigieux dessins de Sanminiatelli, un Bouquet de Lierow ; une Nature morte de poissons, raie et maquereaux, richement éclairés, par Suire ; une Nature morte, de Nurdin ; des Fleurs, décrites avec originalité, par Menier ; des délicates variations sur les Roses, par Satsuma ; La Zini, à la figure remarquablement mise en lumière devant sa fenêtre, par Eisenchitz ; enfin, de Trochain-Ménard, des coins de l’île de Bréhat, marqués par un pinceau plein de vigueur.

Le Vésuve et la Campanie, par Flandrin, nous offre un vaste panorama qui se déroule devant des premiers plans inondés de lumière. Retenons maintenant Rue de village, par Lebreton ; Collioure, par Klingsor ; l’église d’Esternay, par Ricou ; Peinture, par Babij ; une curieuse débauche de coloris, par Marval ; un Portrait d’Espagnole, enlevé avec vigueur, par Kramstyck ; Miss J. M. H., avec ses jambes efflanquées et son chien, par Van Dongen ; Jeune fille au jardin, vivement éclairée, par Lewitska ; Portrait de jeune fille, bien assise, par Haguinoya.

Soulignons une aquarelle délicatement lavée, par Monique- Jorgensen : la Cour de Rohan ; des Fleurs brillantes, de Renot ; les Filles, groupe de nus, bien équilibrés, par Liausu ; des Têtes, fort expressives, par Bass ; Route de Provence, par Sigrist ; Peinture contenant de bonnes indications, par Mareschal ; Nature morte aux tons gris remarquables, par Waeker ; Nature morte, de Chavenon ; la Robe rouge, parsemée de jolis coups de lumière, par Kvapil.

Cueillons une belle série de paysages. Bréhat, par Seevagen ; Matin, par Dufrè ne ; Chemin, d’une belle profondeur, par Navellier ; une page de verdure très nature par Marque ; Neige, par Pascal ; Roulottes, par Dumoulin, avant d’examiner les terres cuites, d’un si bon mouvement, de Vives, les dessins expressifs de Caradek, le nu en couleurs de Bonnard ; un Portrait, par Jane Lé vy ; un joli morceau : Femme couchée, par Edelmann ; l’Afrique à Paris, de Barthalot ; Gitane, clair-obscur délicat, par Soria ; un Bouquet, délicatement suspendu, par Déziré ; Nature morte de livres, par Diaz de Soria.

Voici une Rue d’un bon effet ensemble, par Roca ; un Coin de route, par Tsuji ; un Nu, pas mal jeté, par Gabion ; un Nu, remarquable étude d’enfant au berceau, par Vergon ; des élèves, alignés méthodiquement au travail, mais bien observés, par Raul ; Danseuse, par Tsouroumi ; Méditation, par Roubaud ; Portrait de femme, par Pecorini ; le Portrait de M. F. S., jeune homme assis dans un fauteuil, ayant un air plein de distinction ; la tête, bien peinte, les mains soignées fixent l’attention sur cette belle œuvre, pleine de vigueur, présentée par Mlle Quaghebeur ; un étonnant Portrait, de Martin Ferriè re ; Mlle de Sincay, portrait de grande valeur, par Calvi di Bergolo ; la Chemise bleue, par Nicolesco, avec une Nature morte de pommes rouges, admirablement détachées, par Rosa Roger.

Laissons la Paysanne, de Corradini ; la Nostalgie mélancolique, de Chazelle ; Paysage de ville, par Chiltian ; le Port de Dieppe, aquarelle fameuse de R. de Faymoreau ; Saint-Etienne du Mont, en teinte grise, par Chahnazar ; les Pavots rouges, de Tarkhoff ; de Tanaka, la Sieste, nu savoureusement étendu, délicatement effleuré par les vibrations lumineuses avec une petite page, pleine de saveur : Cap d’ Antibes ; Au bord de la Marne, figure de beaucoup de relief, par Picard Le Doux ; Jeune fille, délicieuse étude de O’Conor, Femme nue, par Januszewski ; Nu lisant, dans une radieuse enveloppe de lumière, par Charlot ; une table tout illuminée, par Urbain, pour admirer plus à l’aise « Il fait soleil », par Magdeleine Dayot, heureux ensemble d’objets rassemblés sur une table en plein air, se détachant en un superbe relief dans une atmosphère d’une transparente clarté ; très brillante étude, soigneusement travaillée et menée à bonne fin, à côté de Sainte-Trinide, petit paysage bien verdoyant. N’omettons pas, de Ortiz de Zarata, le Portrait de la fille de l’artiste, plein de vigueur : le Berceau bleu, d’une belle douceur d’effet, par Thomsen ; un lumineux Portrait, par Ré tif ; de P. E. Colin, Mon vieux poirier, plein de soleil, et un Village solidement construit ; une Nature morte, de Francillon, et une Nature morte, d’une belle finesse, par Vallée.

Buttler montre une jolie patte de coloriste. Daventure présente un Pont sur la Touque à Trouville, joliment décrit dans son ambiance : Esaki, un Paysage de rues ; Koda, un Paysage ; Costa, un morceau de Paris : Place Dauphine, écrit avec une grande simplicité d’exécution, mais faisant un assez bel effet à distance ; Kojyo, un Paysage des Indes, dépeint avec minutie et pré cision ; Khon, l’Opéra, salle comble, magistralement présenté en une œuvre de longue patience ; Ludmilla Decler, Une femme dans la fenêtre, blonde profilée en pleine lumiè re ; Ternand, un Portrait ; Jean Bertrand, un petit bonhomme au chien, délicieux de naturel ; Goeller, trois navets sur une serviette ; Emerson, une petite intimité originale ; Ferrari, une Toile de chasse très soignée.

Voici un nu dans une scène de mascarade : Femme au masque bleu, d’un brillant effet, par Laclau, qui expose encore une nature morte de fleurs, détachant leurs tiges orgueilleuses, parées d’un somptueux coloris sur un Châle des Indes. Notons un Portrait au pastel de Tissier ; un vigoureux Portrait de Andreani ; un Portrait de Mlle Blanche Sazy, esquissé avec beaucoup d’audace par Barthé lemy ; une Nature morte de Brouillard- Tiberghien ; Portrait d’enfant, par Bouchard.

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